L'incinération, la technologie la plus absurde qui soit !



Plus de 80% de nos déchets sont recyclables !

POUBELLE SUR ROUES (CONTENEUR)
Avec ce taux, on ne devrait plus parler de « déchets », mais bien de « matières premières ».

Ainsi, ce sont 80% de matières premières que l’on brûle bêtement dans un incinérateur.

Un incinérateur n’est ni plus ni moins qu’une machine à transformer la matière et, en l’occurrence, en pollution.

Car tout n’est que pollution à la sortie d’un incinérateur : fumées, mâchefers et refiom(*), tout n’est que pollution.

Ainsi, nous avons à Plouharnel une machine qui transforme principalement des matières premières … en pollution !

Consternant !

Et comble de l’absurde, on paye pour ça !

Cette machine n’aurait jamais dû exister, et cette situation n’a que trop duré.

La solution ? Voir les articles ci-dessous …

*Refiom : résidus de filtration des fumées.

Tracts à imprimer!





Et voila le kit de communication de "Courage AQTA" : 
  • Bons de réduction d’impôt de 150€/personne (4 par page A4, recto simple)
  • 2 types de tracts explicatifs (2 par pages A4, recto/verso)
  • Pétitions
Cliquez ici pour le télécharger!
On compte sur vous : imprimez les et distribuez les autour de vous (commerces, marchés, amis, collègues...)! 



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L'incinération, une technologie du passé ...





Il est temps que ça change !

Chaque jour (week-end et jours fériés inclus), plus de 60 tonnes de nos déchets s'échappent par la cheminée de l'incinérateur de Plouharnel sous forme de microparticules et de gaz toxiques (ce n'est pas que de la vapeur d'eau, loin de là).

La communauté de commune AQTA a décidé d’investir 16 millions d'euros de travaux (150€/pers.) pour « valoriser » la chaleur dégagée par le plus vieil incinérateur de France !

De prime abord, on pourrait penser que c’est une bonne idée. Mais à y regarder de près, l’investissement est colossal pour une rentabilité bien difficile, voire impossible à atteindre en raison des biodéchets, du prix du pétrole, et du PCI. De plus, persister dans ce projet, c’est faire peu cas de l’économie locale, de la santé des habitants et condamner toute alternative pour de nombreuses années.

Peut-on supporter d'être « arrosé » encore pendant plusieurs dizaines d'années alors que des solutions non polluantes pour les habitants et l'environnement, génératrices d'emplois qualifiés et moins couteuses existent ?



Vive l'économie circulaire !




http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-du-jeudi-19-septembre-2013_410503.html

Fini l'incinération, fini l'enfouissement, nos déchets valent mieux que cela !!

Les biodéchets sont collectés séparément et valorisés par compostage. Il en ressort un compost riche en matière organique, très apprécié des agriculteurs et jardiniers.
Le reste des « déchets » - composé pour l'essentiel de plastiques - n'étant plus souillé, peut être aisément trié, reconditionné, revendu et réintroduit dans les cycles de fabrication.
La partie non recyclable est, par expérience, de l'ordre de 20% la première année et s'amenuise d'année en année pour atteindre l'objectif de zéro déchet. 

Ainsi dans le modèle circulaire, les déchets deviennent … Matières Premières !

Au-delà des bienfaits sur l’environnement et la santé, ce modèle crée de l’emploi qualifié non délocalisable et coûte moins cher que le modèle actuel.

Et ça marche !!

San-Francisco (800.000 hab.), Capannori en Toscane (26.000 hab.), Hernani et Usurbil en Pays Basque Espagnol (26.000 hab.) sont des exemples qui font des émules dans leur pays. Et des communes en France commencent à s’y mettre. 

Tout est question de volonté.
Nos élus sauront-ils saisir cette opportunité ou persisteront-ils dans des solutions du siècle dernier ?
A nous de les convaincre que c’est LA solution d’avenir et qu’un incinérateur « valorisé » à 16 millions d’euros (avec nos impôts), on n’en veut pas !

Le "Zéro Déchet", ça marche ...

Des exemples ?
Ce sont eux qui en parle le mieux ...


San Francisco (800.000 hab.) a mis en place le "Zéro Waste" depuis 2002 . Voir l'article du Monde : Le système « zéro déchet » de San Francisco en 7 questions


Capannori en Toscane (26.000 hab.), c'est le Maire en personne qui en fait la présentation lors d'un passage en France, en région parisienne.



Hernani et Usurbil en Pays Basque Espagnol (26.000 hab.), visite guidée sur place avec les élus et techniciens


Touts ces villes sont des pionnières qui font des émules dans leur pays.

Et en France ?

L'incinération ? Toxique pour l'Homme, l'Environnement et le Climat


En 2013, à l'usine de Plouharnel, sur les 29 152 tonnes qui ont été incinérées, 7 300 tonnes ont été récupérées sous forme de mâchefer (6 030 t), de Résidu de Filtration de Fumées (840 t) et de ferraille (430 t).
21850 tonnes ont donc été rejetées par les fumées, soit 75% du total incinéré !


Outre de la vapeur d'eau, l’incinération des ordures ménagères produit des polluants :
- chlorure d’hydrogène, acide fluorhydrique, dioxyde de soufre, oxydes d’azote...
- dioxines, furanes, HPA et formaldéhyde,
- métaux lourds de granulométrie très majoritairement inférieure à 2 microns (respirables),
que l’on retrouve dans les fumées de combustion.

Un auto-controle sur les rejets gazeux est réalisé par l'exploitant de l'usine et donne des valeurs toujours inférieures aux seuils définis par la réglementation.
Un contrôle des PCB, dioxines et furanes est réalisé par une entreprise spécialisée en différents points dans un rayon de 2 kilomètres autour de l'usine. Les valeurs relevées sont toujours inférieures aux seuils définis par la réglementation.


Alors, on pourrait croire que tout est parfait, que l'incinérateur est "propre".
Mais alors, quid des 21850 tonnes rejetées par la cheminée?
60 tonnes par jour, week-end et jour fériés compris ! 

 

Toxique pour l'Homme ...

Comme le dise les toxicologues : "ce n'est la dose qui fait le poison, mais la durée d'exposition"

Cette carte représente la fréquence des projections par les vents sur Plouharnel.
Elle est issue de la rose des vents de Plouharnel
On constate que les vents dominants sont orientés sud-ouest. Les projections des fumées sont donc orientées nord-est, c'est-à-dire vers la population alréenne ! Et les communes environnantes ne sont pas épargnées !


Toxique pour l'Environnement et le Climat


A l'heure où les conférences sur le climat se succèdent et où les experts ne cessent de tirer la sonnette d'alarme,

A l'heure où on nous annonce les pires catastrophes climatiques si on ne change pas significativement notre mode de vie,

Nos élus semblent complètement sourds à ces discours et se comportent comme si le changement climatique, c'était pour les autres.

Alors que le "Zéro Déchet" ne pollue pas !

Un renoncement à cette gabegie serait véritablement un signal fort, porteur d'espoir pour l'avenir. Il permettrait d'engager la démarche "Zéro Déchet" qui a passé le stade de l'utopie puisque mis en pratique à San Franscico, à Capannori en Italie et au Pays Basque Espagnol depuis plusieurs années. Et ça marche !




L'incinération ? Absurde et non rentable


Absurde, en raison des bio-déchets ...

 

Entre 30% et 40%, c'est la quantité de biodéchets contenue dans les ordures ménagères incinérées, soit 8.500 tonnes. En les brûlant, on se prive d'une ressource bien utile. 

Après compostage ou méthanisation, cette matière organique constitue une ressource pour la nourriture des plantes, elle augmente la capacité de rétention d'eau et elle stabilise la structure du sol. Et les sols en manquent ! C'est pour cela qu'interviennent dans l'agriculture les intrants chimiques qui rechargent artificiellement les sols. Mais ces terres appauvries fixent moins bien les apports minéraux fertilisants. Ces derniers sont lessivés et polluent nappes phréatiques et cours d'eau !

Dans le cadre du "zéro déchet", les bio-déchets sont collectés 2 à 3 fois par semaine, en porte-à-porte. Les intérêt sont multiples : pas de nuisance olfactive, pas de mouches, petite quantité prélevée et assurance de la qualité de la matière lors du vidage pour le collecteur.

 

Absurde en raison du pétrole ... 

La pénurie du pétrole dit "facile à extraire" a commencé depuis 2006, entrainant une hausse sans fin ndu coût de celui-ci et des produits dérivés.
En dehors du fait que les plastiques d’emballage vont se raréfier, il deviendra absurde de brûler des plastiques revendables à prix d’or dans les circuits du recyclage. 
 
Le vrai pic de production pour le pétrole conventionnel (facile à extraire, donc le moins cher) est passé dans le milieu de la décennie 2000-2010, mais pas pour la production de pétrole tout court, "grâce à" la montée en puissance du non conventionnel (offshore profond et extra-lourds, bien plus cher à produire).  


Et nous ne parlons pas ici des tensions géopolitiques dans les pays producteurs (ou voisins). Elles sont totalement imprévisibles et peuvent basculer du jour au lendemain. 

Pic pétrolier : 
    Oil man (Le Monde)
    Benoît Thévard

 

 Absurde en raison du PCI ...


Le Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) est une valeur qui représente la quantité d'énergie contenue dans une masse donnée. Pour les ordures ménagères, la valeur de 2 MWh/t semble tenir la corde (méga-watt-heure par tonne).

Un incinérateur, qui plus est, équipé d'un système de "valorisation énergétique", est "calibré" pour un PCI donné.
Le PCI a été défini en fonction de la composition des déchets incinérés : 35% de biodéchets, 45% de matériaux recyclables et 20% de matériaux non recyclables. Une modification significative du dosage d'une des 3 catégories de matières entraîne une modification significative de la valeur du PCI.
Et c'est là que ça devient problématique ...

Exemple 1 : on décide de récupérer tous les biodéchets pour en faire du compost.

Première conséquence : 8.500 tonnes de matière en moins à incinérer ! 
Deuxième conséquence : en l'absence de biodéchet (contenant beaucoup d'eau), le PCI va tellement augmenter que l'excès de chaleur entrainerait des dommages irréversibles pour l'incinérateur et/ou la chaudière.
On en arrive à une absurdité : il ne faut surtout pas que tout le monde se mette à faire du compost, sinon ...

Exemple 2 : avec la décroissance annoncée de la production de pétrole, les prix vont s'envoler, et ceux du plastique également.


Que vont faire les industriels ? 
D'abord diminuer la quantité de plastique contenu dans les emballages, puis se tourner vers des emballages papiers ou cartons, ... recyclables !
Les déchets plastiques qui représentent la très grosse partie des déchets inflammables vont très vite s'amenuiser au point que l'incinérateur n'aura plus suffisamment de "carburant" pour fonctionner.
C'est également sans compter qu'il deviendra bien plus intéressant économiquement de recycler tous les plastiques que de les brûler !

 

D'où l'intérêt de passer dès maintenant à l'économie circulaire !